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Page:Beckford - Vathek, éd. Mallarmé, 1893.djvu/25

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Londres et pratiquée dans la société parisienne et trois ans à Genève, explique les motifs ou le don qu’eut l’écrivain de la choisir. Le fait général du recours à un autre parler que le natal, pour se délivrer, par un écrit, de l’obsession régnant sur toute une jeunesse : renoncez à y voir mieux que l’espèce de solennité avec quoi il fallut s’asseoir à une tâche de caractère unique, elle, différente de tout ce qui allait être la vie[1].


Avoir pour second mouvement de dé-

  1. Illustre, un précédent s’est tout de suite imposé, moins à la mienne encore que jadis à la mémoire de Beckford, épris de parchemins blasonnés et de lecture : les Mémoires du comte de Gramont, puis leur suite d’opuscules enjoués : mais avec quel manque de ressemblance dans le but ou l’occasion. L’esquisse de mœurs françaises émane du château de Saint-Germain, or du jour même le texte en appartient ouvertement comme l’esprit à notre âge classique. Détail plutôt à relever dans ce rapprochement et qui y apporte de l’intérêt : quelque parenté par sa mère, une Hamilton, entre l’héritier de Fonthill et le gentilhomme émigré parmi la cour de Jacques ii ; d’où une ambition (ma foi) d’imiter cet ancêtre.