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Page:Beckford - Vathek, éd. Mallarmé, 1893.djvu/39

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rien ne montre qu’il l’ait jamais employé près de nobles hôtes en tant qu’objet distinctif ; ni comme un appoint à ses lettres d’introduction, carte de visite ou bien bouquet. Non que la personne du maître de Fonthill fût inconnue même cinq ou six ans plus tard, en plein changement poli-

    littéraire ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, ainsi que des littérateurs étrangers qui ont écrit en Français plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe siècles. À quelque perspicacité le Beaufort en question n’apparaîtrait qu’une adaptation par jeu du nom (à bien dire, cité là) de Beckford au parler français : par qui, sinon l’auteur : et faite pour perpétuer son incognito, lequel semblait toutefois n’exiger point qu’il se donnât comme traducteur de l’arabe. Assez et que cette rencontre à travers les inexactitudes et les doutes de deux titres jusqu’à présent inconnus relève du hasard, tout demeure possible, un Manuel copiant l’antérieur : mais le dernier nous garde une révélation, absurde, improbable, fausse d’abord ; vraie, à savoir qu’existe une Autre Édition sous ce titre : Histoire du Calife Vathek, Paris, Boucher, 1819, 2 vol. in-12, 4 francs. Le livre avant la tentative d’à présent, réimprimé, quoi ! et vain tout le mystère avec soin ménagé par la Préface. Oui : à la faveur des recherches habiles qu’hier mena la Bibliothèque Nationale les deux petits tomes hideux ayant été mis sous mes yeux. Non : parce que, copie imparfaite de l’édition anglaise de Clarke, 1815, dont il va être parlé page xxxvi, cet exemplaire, débutant par un sot discours et suivi du luxe de notes aimables et érudites, ignore jusqu’à ce dont