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Page:Belloy - Christophe Colomb et la decouverte du Nouveau Monde, 1889.djvu/223

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CHAPITRE XII

Si quelque chose pouvait ajouter au dédain qu’inspire naturellement à toute âme fière la popularité, cette contrefaçon de la gloire, on raconterait ici en détail le retour de Colomb dans ce même port d’où il avait appareillé, vingt-neuf mois auparavant, sous les auspices d’une faveur si populaire.

Il suffira de dire, pour la suite de ce récit, que le contraste fut complet, et que pas un seul mot, dans les écrits de l’Amiral, ne laisse voir que cette épreuve l’ait trouvé inférieur à lui-même,