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Page:Belloy - Christophe Colomb et la decouverte du Nouveau Monde, 1889.djvu/61

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Ce devoir rempli, fort de la bénédiction deux fois paternelle imposée à son front et à celui de son enfant, quitte envers sa patrie, qui l’avait méconnu, ses méditations ou quelque impulsion secrète le déterminèrent subitement à se rendre en Espagne.

Comme ces oiseaux voyageurs qu’on voit planer longtemps indécis dans un même espace, et qui, tout à coup, partent comme une flèche dans une direction qui ne changera plus, de même Colomb venait enfin d’orienter son vol.