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Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 1, 1911, 3e mille.djvu/395

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— Ah ça ! vous ne savez donc rien ? Rodolpho est un « Vautour ». Il a, pour héritage, une maison dans les environs du Trocadéro. Elle est pleine de ménages d’ouvriers, à cause du bon marché excessif, vraiment excessif, des logements. Ce serait une rente de dix à douze mille francs, s’il le voulait. Mais jamais, depuis la mort de son père, il n’a consenti à en toucher les termes. Les jours d’échéance, il va voir ses locataires, les amène chez le mastroquet et se grise avec eux des pieds à la tête, pour oublier la misère de ce monde. Voilà ce que c’est que Rodolpho.

Un merle, mon cher Edmond Rostand, et qui reste embaumé par un autre poète dans les deux strophes d’un merle aussi, du boulevard.