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Page:Berlioz - Les Grotesques de la musique, 1859.djvu/13

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tons debout, nous sommes toujours sur nos jambes, tandis que les musiciens d’orchestre jouent assis dans leur cave à musique. C’est à devenir huître !

Allons, soyez bon, faites-nous un volume de contes véritables, d’histoires fabuleuses, de farces même, comme vous en écrivez souvent quand vous êtes de mauvaise humeur ; nous lirons cela dans nos entreponts à la lueur de nos quinquets ; nous vous devrons l’oubli de quelques tristes heures, et vous aurez droit à toute la reconnaissance du chœur.

Vos fidèles soprani, contralti, ténors
et basses de l’Opéra.

Paris, le 22 décembre 1858.