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Page:Bernard - Godfernaux - Triplepatte (1906).djvu/89

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TRIPLEPATTE
LA BARONNE.

Ah ! le grand travailleur !

MADAME HERBELIER.

Il doit être allé dormir.

LA BARONNE.

Ah !… Et que dit-il de nos grands projets ?

MADAME HERBELIER.

Je ne lui ai encore parlé de rien.

LA BARONNE.

Il ne sait rien ! Ah ! Que c’est piquant !

MADAME HERBELIER.

Ce n’est pas cela… mais il vaut mieux ne rien lui dire avant que les choses soient un peu avancées. C’est comme cela qu’il faut agir avec lui ! Autrement, quand on le met au courant, il résiste, il fait des objections. Tandis qu’une fois que c’est décidé, il n’ose plus déranger ce qu’on a fait, et il ne dit plus rien.

LA BARONNE.

Ah ! comme elle le connaît bien, son cher mari ! Ah ! la fine mouche que cette chère amie !

MADAME HERBELIER.

Demain seulement je lui dirai ce qui en est.

LA BARONNE.

Alors c’est le grand complot en sourdine ? (Regardant Yvonne.) Le mystère ? Parfait, parfait, parfait ! (À Yvonne.) Eh bien ?

MADAME HERBELIER.

Yvonne !