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Page:Bernard - Inès de Cordoue, 1697.pdf/191

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nouvelle Eſpagnole.

vous. Je ſçay qu’il vous faut plus de paſſion pour m’obeïr dans cette occaſion que pour demeurer à moy, mais enfin je vous fuiray tant que vous ne ſerez pas engagé, je vous le jure, & je ne viendray plus icy. Quelque mal ! que me faſſe vôtre abſence, vôtre preſence m’en feroit encore davantage, faites croire à tout le monde que vous étes détaché de moy faites le moy croire ; s’il ſe peut, à moy-meſme. Ainſi, Madame, interrompit-il, ſi par un exces d’amour qui n’eut jamais d’exemple, je puis vous obeïr, vous me verrez d’un œil indifferent, être regardé ſeulement comme le mary de Caſilde ſera la recompenſe de m’eſtre ſa-