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Page:Bernard - Inès de Cordoue, 1697.pdf/192

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Inés de Cordoüe,

crifié à vos volontez. Là-deſſus il échapa à la Comteſſe de las Torres des choſes flateuſes qui firent diſparoiſtre l’horreur de la propoſition aux yeux de ſon Amant, il n’en vit plus que le prix. Eh, Madame, s’écria-t’il, perſuadez-moy, & ne me contraignez pas, aſſurez moy du moins que vos ſentimens ſeront proportionnez à mon malheur, je n’ay jamais eu beſoin d’eſperance pour vous aimer ; mais j’en ay beſoin pour me reſoudre à épouſer Caſilde, & il faut que vous me regardiez comme en étant plus à vous. Souvenez-vous, luy dit-elle, que je ne ſçaurois vous voir avec bienſean-