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Page:Bibaud - Histoire du Canada et des Canadiens sous la domination anglaise, Vol 3, 1878.djvu/324

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DU CANADA.

leur soit permis de représenter à sa Majesté qu’il ne dépend pas d’un secrétaire colonial de limiter les sujets dont il sera permis à la chambre et au peuple de s’occuper, etc., et de cette infraction des libertés du sujet par un serviteur responsable, ils ôsent appeler à l’autorité suprême de l’empire, et à celle de sa Majesté siégeant en sa haute cour de parlement. Au sujet de l’indépendance des juges, ils regrettent d’avoir été mal entendu dans leurs efforts pour y donner effet ; mais « depuis les modifications qui, suivant eux, ou M. Papineau, ont empiré le conseil législatif au lieu de l’améliorer, les ont persuadé qu’il n’y avait aucun avantage à procéder sur les mêmes bâses ; ” mais ils se réjouissent d’avoir dans leurs justes demandes l’appui de leurs frères du Haut Canada.[1] Enfin, « ce ne sera que lorsqu’ils auront l’espoir de voir réparer leurs maux et leurs griefs qu’ils rechercheront le mode d’effectuer les désirs de sa Majesté, par rapport à une allocation d’une nature permanente, » etc.

Le second résultat est expliqué par ce qui suit : « Le 22 février, la chambre s’étant formé en comité sur l’état de la province, M. Morin se leva et dit : « Vû que le pays est encore dans l’état où il était sous les administrations précédentes ; que bien peu de griefs,

    contre cette phrase en particulier, comme étant, notoirement contraire à la vérité.†

    †« This is a daring violation of truth, against which we now protest, an insult to the high authority of the British parliament, and to the people of Great Britain and Ireland, who are thus attempted to be imposed upon. »

    « The foregoing paragraph has roused in our minds similar feelings of indignation to those which have been already expressed by our fellow constiiutionalists of Quebec, it being not less remarkable for its mendacity than for the glaring attempt to blindfold the British parliament and the British people. »

  1. Ces mots introduits dans des adresses au roi et au parlement d’Angleterre semblent dénoter clairement l’état mental de leurs rédacteurs.