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Page:Billaud - Frissons, 1874.djvu/19

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Parfois je vais encore errer sous ta fenêtre,
Je cherche à m’expliquer ton subit abandon,
Je songe à cette nuit où je te vis paraître
Belle comme Psyché séduisant Cupidon.
Ta fuite du logis est toujours un mystère,
Elle a brisé d’un coup un riant avenir.
Elle a fait d’un grand rêve une étroite chimère,
Où trônait l’espérance il reste un souvenir.