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Page:Blanc de Saint-Bonnet - La douleur, Maison de la bonne presse, 1911.djvu/97

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Va ! va ! aux ardeurs du soleil, à l’âpreté du froid, dans les malaises du cœur et dans l’épuisement du corps : ce globe est là pour être pétri de tes mains et baigné de tes larmes ! Laboure à la sueur de ton front, et la terre souvent refusera de produire. Tu viendras ramasser le seul épi qu’elle ait donné, et tu en fais à Dieu l’offrande. Tout à coup, il te ravit tes nouveau-nés..... tu les lui tends d’un cœur doux et obéissant. Oh ! tu sens bien alors que le Ciel est pour toi ! L’homme a remonté les épreuves de l’être ; son cœur est entré dans l’amour qui ne se détruit plus. Il est patient et doux, il est prêt à être immortel !

Souffrir..... souffrir..... Il fallait à ce fait une explication aussi profonde que l’Infini.