riale aurait son degré de communication qui lui fût propre :
L’État, la route royale ;
Le département, la route départementale ;
L’arrondissement ; la route arrondismentale ;
Le canton, le chemin cantonal ;
La commune, le chemin communal.
Comme le canton ne forme pas une circonscription administrative, et comme toutes les communes d’un même canton ne sont pas unies par un même intérêt hiérarchique, le second système présente d’abord quelque chose de plus satisfaisant, au moins en théorie. Mais en abordant la question de plus près, on aperçoit les difficultés que son adoption a pu présenter. Comment lever l’impôt sur une même base ? au marc le franc… Mais ce système ne peut pas convenir à toutes les communes qui ne profitent pas à un titre égal de l’impôt levé, et puis quelquefois il suffit d’une seule commune pour intercepter les communications.
On a éprouvé aussi quelques difficultés dans le classement des chemins. La chambre des députés les avait d’abord partagés en vicinaux et en communaux ; la chambre dès pairs adonné le nom de communaux aux vicinaux, et celui de chemins de grande communication aux communaux. Je vous avouerai que je n’ai pas bien compris toute la portée des arguments mis en avant, et la force des raisons qui ont fait préférer l’un à l’autre.
Bien que la chambre des députés ait adopté l’amandement, nous continuerons donc à donner le
