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Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/106

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nom de communaux à ceux que la chambre des pairs appelle de grande communication, et celui de vicinaux à ceux qu’elle a désignés sous le nom de communaux.

On a encore beaucoup discuté sur la question de savoir si l’on commencerait d’abord par les chemins vicinaux, ou si l’on emploierait les premières ressources à l’achèvement des lacunes, parties qui restent à faire pour joindre deux routes royales. Sur ce point, les uns ont pensé qu’il était urgent de songer à nos villages embourbés, avant de s’occuper des grandes routes ; d’autres ont cru que, puisque les grandes artères étaient faites, il serait mieux pour le pays d’employer son argent à les terminer. Quant à nous, nous ne pouvons nous dissimuler que nos chemins vicinaux sont plus mauvais que ceux d’aucun pays d’Europe. Je fais appel à ceux d’entre vous qui ont voyagé, surtout en Angleterre ; pour moi, qui ai parcouru ce pays quatre ou cinq fois, j’ai toujours vu que l’on arrivait dans le plus petit hameau par plusieurs routes tout-à-fait confortables. J’en reviens donc à vous répéter ce que je vous disais en commençant, c’est que les plus mauvais chemins d’Angleterre et de Belgique, sont préférables à nos meilleurs de France.

Les Anglais du reste, ont trouvé des moyens plus avantageux.que ceux que nous avons employés jusqu’à présent ; pourquoi ne les adopterions-nous pas ?