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Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/271

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fer en fragments de formes diverses, le plus souvent semblables à des grains arrondis et sablonneux.

2e Classe : le même minerai en couches, filons et amas, ce sont des fers oxidés et hydroxidés de toute nature.

3e Classe : fer carbonaté spathique avec hématites brunes manganésifères, en filons et amas dans les terrains anciens ; fer carbonaté lithoïde en couches et rognons. Il abonde surtout dans les terrains houillers.

4e Classe : elle se compose de différents minerais qui ne rentrent pas dans les divisions précédentes : les mélanges de fer oxidulé et d’aluminosilicate de fer, les schistes micacés où le mica est remplacé par le fer, oligiste (Ita-kolumite); les mélanges d’hématite brune, de grénat ferrifère et de mica ; il en existe encore d’autres qu’il serait trop long d’énumérer ; je vous citerai seulement le fer oxidulé micacé.

Le nombre des minières est de 2,633 dont 471 non exploitées ; elles se trouvent dans 67 départements et occupent, mais seulement pendant l’intervalle des travaux agricoles, 11,300 ouvriers travaillant en moyenne 150 jours par an avec un salaire d’environ 1 fr. 60 c.

Pour la plupart de nos fabriques, la première cause d’infériorité vis-à-vis de l’industrie anglaise, réside dans le transport du minerai. Car vous le savez, Messieurs, il n’en est pas chez nous comme en Angleterre, où la houille est presque toujours superposée au minerai ; dans notre pays