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Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/277

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N° 3. Groupe de l’Indre, composé des usines de ce département et de celles de la Vienne, d’Indre-et-Loire, des Deux-Sèvres, et de celles au nord de la Haute-Vienne. Ce groupe, qui renferme 22 établissements, n’emploie, pas même par exception, de combustible minéral ; on ne se sert que de la méthode comtoise. Les minerais, les fontes et les charbons de bois sont fournis par le groupe et les alentours.

N° 4. Groupe du Périgord. 115 établissements, situés dans les départements de la Dordogne, de la Charente, du Tarn-et-Garonne, de la Corrèze, du Lot, ainsi qu’au sud de la Haute-Vienne et au nord-est du Lot-et-Garonne. La fusion du minerai et la conversion de la fonte en fer se fait exclusivement au charbon de bois : une seule usine affine la fonte à la houille. Les minerais sont en quantités inépuisables sur divers points du groupe ; le charbon vient des forêts qu’il renferme ; les houilles sont fournies par les bassins de la Dordogne et de la Corrèze ; il en vient également de Belgique et d’Angleterre, qui pénètrent dans l’intérieur du pays par la Dordogne et l’un de ses affluents.

N° 5. Groupe du Sud-Est. 38 Établis.: dans la Drôme, Isère et Vaucluse. Les minerais de fer spathique de l’Isère donnent un acier naturel préparé dans des fourneaux d’une forme particulière, la méthode perfectionnée que l’on emploie dans ce pays est connue sous le nom de méthode de Rives.

Les minerais, le charbon de bois et la fonte sont fournis par le groupe et les forêts voisines.