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Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/461

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tisme de ceux qui ont mis pour enseigne : « Ici on confectionne les meubles à l’antique dans le goût le plus moderne ! »

La fabrication des meubles gagne les ports de mer ; les produits y sont plus à la portée des besoins de la marine et de l’exportation, et les bois y sont moins chers qu’à Paris. Le Havre, Nantes, Bordeaux, Marseille, etc., ont commencé une rivalité dangereuse contre laquelle les Parisiens ne pourront lutter qu’à force de goût et d’habileté ; quelques ouvriers s’en sont déjà aperçu et le public a apprécié leurs efforts.

L’importation des meubles en 1835 s’est répartie de la manière suivante :

d’Angleterre
219,000 fr.
Belgique
76,000
Suisse
42,000
Hollande
19,000
Allemagne
17,000
Espagne
13,000
Sardaigne
12,000
Autres pays
288,000
En tout
686,000

Les exportations ont été :

pour les États-Unis
189,000 fr.
Angleterre
173,000
Turquie
160,000
Suisse
150,000
Allemagne
136,000
Portugal
122,000