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Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/474

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et nous nous sommes mis à faire un simple étamage. Il est temps de revenir à la solidité anglaise, au moyen d’un doublage résistant. Depuis quelques années, nos fabricants cherchent à ne plus mériter ce reproche ; ils s’apercevront bientôt à l’accroissement des demandes de l’étranger, qu’ils ont sagement fait.

Voici les chiffres de l’exportation :

1825
2,293,000
1827
3,171,000
1833
3,175,000
1835
4,045,000

Vous le voyez, l’industrie était en progrès de 1823 à 1827 ; elle est restée stationnaire de 1827 à 1833 par suite de l’infériorité de ses produits ; elle a repris la progression ascendante de 1833 à 1835, parce que les fabricants se sont ravisés.

bijouterie.

La bijouterie est aussi, pour Paris, une branche très-importante. Elle a un capital de 20 millions, pour 800 établissements environ, l’orfèvrerie non comprise. Elle emploie 3,500 ouvriers gagnant de 5 francs à 2 francs par jour ; 500 bijoutiers environ sont en boutique. La production s’élève, en y comprenant les bénéfices de la vente, à environ 55 millions.

On distingue :

La bijouterie, d’acier.
La bijouterie de deuil.
La bijouterie dorée.