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Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/475

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La bijouterie en platine.
La bijouterie en pierres fausses.
La bijouterie en perles fausses.
horlogerie.

Cette industrie fuit la capitale. Depuis qu’on est parvenu à fabriquer des mouvements à 30 sous la pièce, et même à 15 francs la douzaine, les montres ordinaires ont éprouvé une baisse très-considérable. Cependant les Bréguet, les Lepaute conservent toujours leur supériorité pour les instruments de grande précision. D’ailleurs, la baisse des prix a doublé, et presque triplé la consommation. La France soutient avantageusement la concurrence avec l’Angleterre ; mais l’usage des montres et des pendules n’a pas fait moins de progrès à l’étranger qu’en France.

Le chiffre des exportations est concluant.

De 1823 à 1835 les exportations ont doublé.

lithographie.

Cette industrie, venue d’Allemagne, tend tous les jours à acquérir de nouveaux développements, et le goût français a acquis une telle supériorité, que nous ne craignons plus personne. Les exportations s’élèvent à plus de 1,800,000 francs. De