ployées. C’est aux agriculteurs, aux commerçants et aux manufacturiers à se mettre à l’œuvre. (Voyez la leçon Laine.)
Les chapeaux de soie ont donné la mort aux chapeaux de feutre. Toutefois, un seizième encore de la production totale se fait avec du poil de lapin et de lièvre, et aussi avec celui de castor, dont du reste il n’est presque plus possible de s’approvisionner aujourd’hui. La fabrication totalé s’élève de 4 à 6 millions.
C’est là une industrie dans laquelle la matière première ne coûte presque rien. En effet, il y a telle fleur dont la valeur intrinsèque n’est que de quelques centimes, et qui se vend 4 et 5 francs. Il n’est pas possible de faire une statistique de cette industrie, et en vous indiquant 2 millions comme le chiffre de la production totale, je ne vous donne qu’un document fort approximatif. Tous les ans il part de Paris des milliers de cartons pour toutes les capitales de l’Europe et de l’Amérique. Depuis quelques années, on fabrique des fleurs artificielles, dites scientifiques, qui représentent la nature à tromper l’œil le mieux exercé ; ces produits ne sont pas destinés à acquérir une grande extension ; mais c’est là un progrès et un perfectionnement dignes d’être signalés.
