Le chiffre de la production de cette industrie ne s’élève pas à moins de 250 millions. On exporte seulement pour 2 millions, principalement en souliers de femme. On évalue le nombre des ouvriers cordonniers à 6,800. Cette industrie est au nombre de celles dans lesquelles la main-d’œuvre donne presque toute la valeur à l’objet confectionné ; vous savez que ce sont celles qui donnent le plus de richesse à la classe ouvrière.
Je me bornerai à mentionner succinctement quelques autres industries, qui, pour être fort modestes en apparence, n’en sont pas moins d’une haute importance pour la partie de la population ouvrière de la capitale qu’elles occupent.
La production du cirage s’élève annuellement dans la seule ville de Paris à 300,000 francs ; elle n’occupe que 90 ouvriers.
Les objets en caoutchouc sont évalués à 1,500,000 francs. C’est là une industrie toute jeune ; elle a de l’avenir ; en Angleterre, elle a fait des progrès incroyables.
La tabletterie produit environ pour 2 millions ; son importance s’accroît de jour en jour ; elle pourrait espérer de plus prompts développements encore, si elle voulait employer des bois plus variés.
Il se fabrique à Paris 75,000 corsets par an, va-
