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Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/480

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VINGT-CINQUIÈME ET VINGT-SIXIÈME LEÇONS.

Sommaire : § 1er On a trop négligé l’agriculture, elle s’est abandonnée elle-même. L’industrie de sucre de betteraves fait entrer l’agriculture dans une ère nouvelle.

Faits dont l’influence a déterminé l’exploitation de la betterave. — Consommation du sucre sous le régime colonial. Élévation des droits et des prix. — Inconséquence de la législation sur les sucres. Apparition du sucre de betteraves, son histoire. — Il produit à fr. avec le monopole créé par le blocus continental, et à 86 centimes avec la concurrence. Nombre croissant des fabriques. augmentation de la production. Les colonies, le trésor at les ports de élèvent des réclamations. — Impôt spécial demandé aux chambres ; ses inconvénients.

Services rendus par l’Industrie du sucre de betteraves à l’agriculture et aux autres industries. Système de l’association appliqué à la culture des betteraves et à la fabrication du sucre. Avantages des petites exploitations sur le grandes usines.

Examen des réclamations élevées par les colonies, le commerce des ports et le trésor. L’impôt est mauvais et nuira à tout le monde.

§ 2e Projet de loi présenté aux chambres par M. Duchatel. Il est conforme max préceptes d’une saine économie politique. Les colonies et les fabricants de sucre indigène réclament encore, ils ne sont pas fondés à le faire.

Résultats de l’enquête parlementaire faite en 1835-36 et réponses des fabricants.

Conclusion : La question est à la fois industrielle et agricole ; quelques progrès sont encore à faire dans la fabrication, nos illisible sont à l’œuvre, il faut attendre.

Messieurs,,

Si, jusqu’ici, nous ne nous sommes occupés que faiblement de l’agriculture et de ses travaux, c’est que, Messieurs, cette branche importante de la production nationale n’est pas susceptible d’être appréciée et étudiée comme ses sœurs de l’industrie manufacturière et citadine. Abandonnée de tous, négligée par l’administration et oubliée par la presse (ce qui est un grand tort, mais dont une part doit retomber sur l’agriculture qui s’est volontairement mise à l’écart et s’est complètement tenue en dehors du mouvement de progrès et d’amélioration qui entraînait le reste du pays),