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Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/479

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lant de 10 à 20 francs la pièce, ce qui fait environ 1 million de francs.

La fabrication des bonnets, des chapeaux, dépasse 5 millions.

Celle des parapluies a la même importance. On en consomme, à Paris, environ 200,000 par an, ce qui fait, à une moyenne de 15 francs, 3 millions.

La valeur de la fabrication des briquets s’élève à 2,200,000 francs ; elle occupe 1,000 ouvriers. Sans être aussi brillante que celle du plaqué, n’est-elle pas tout aussi intéressante ?

Je termine, Messieurs ; et pourtant j’aurais encore à vous parler machines de toute espèce, cristaux, tapis, librairie, appareils culinaires, cartes géographiques, reliure, papeterie, peignes, boutons, agrafes, brosserie, coutellerie, quincaillerie, fer creux, serrurerie, instrumens de chirurgie, pyrotechnie, bretelles, jarretières, biberons, cheveux, œillets métalliques, chauffe-pieds, cribles, plumeaux, instrumens de pèche et de chasse, etc. Je renvoie ceux d’entre vous qui veulent suivre cette étude :

Au Dictionnaire du commerce et des marchandises que M. Guillaumin publie en ce moment ;

Au Rapport de l’exposition (1834) que vient de publier M. le baron Dupin.

Et enfin au Compte-rendu des produits de l’exposition de l’industrie, parisienne, que je rédige en ce moment.