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Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/504

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ment, nous avions 24 bêtes à cornes, nous en avons aujourd’hui 52.

Les fermiers de l’hospice n’ont plus que les deux tiers des terres qu’ils avaient, ils ont cependant augmenté le nombre de leurs bestiaux et récoltent autant qu’autrefois.
M. Lauvergeat. Mes bestiaux ont augmenté d’un tiers et je vends pour 2,400 francs de pulpe.
M. Machart. Depuis 1829, le nombre de mes bêtes à cornes s’est élevé de 20 à 100.
M. Delacour. Il y avait dans la ferme :
Bœufs        0 Il y en a     60
Vaches       5      id.         15 à 20
Moutons 200      id.     1200
La valeur de ces derniers a monté de 8 francs à 30 francs.
SEINE-ET-OISE.
M. Ducel. Le nombre des moutons qui était de 430, est maintenant de 12 à 1300.
CHER.
M. Lemaire. En conservant bien la pulpe on peut quadrupler le nombre des bestiaux.
M. le marquis d’Argent, propriétaire dans le département d’Eure-et-Loire, expose en outre, que la culture de la betterave n’a pas eu seulement des avantages agricoles ; mais qu’elle tend encore par le nombre de bras qu’elle emploie à détruire la mendicité. Chez lui où on a l’habitude de donner à tous les pauvres qui se présentent, cette dépense s’élevait autrefois à 7 et 800 francs par