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Page:Blanqui - Cours d’économie industrielle 1836-1837.djvu/517

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esprits réformateurs doivent tourner leurs regards. Toutefois je crois fermement que dans peu, mon ami M. Charles Dupin, sera obligé de changer la teinte qu’il a donnée à cette partie du midi qui est plus près qu’on ne pense de marcher l’égal du Nord.

Je terminerai par un résumé statistique du commerce de Marseille avec les diverses puissances qui sont en relation avec elle.

Angleterre. Marseille fait peu d’affaires avec l’Angleterre à cause de l’élévation vraiment exorbitante de nos tarifs ; on a compté en 1833 :

Navires entrés     25
Navires sortis       41

Un quart de ces navires seulement étaient français.

On n’a compté que trois ou quatre navires pour le commerce des îles Ioniennes :

Hollande : Les Hollandais envoient à Marseille des fromages, des céruses, des bois sciés ; du goudron. L’importation a été en 1832 :

En fromages de     796 500 kilogrammes.
En céruses de          32 000     id.

Le mouvement des navires a été dans la proportion suivante

Navires entrés         46
Navires sortis           38

Prusse. Les relations de Marseille avec la Prusse ont diminué sensiblement. Ainsi le commerce

des illisible est tombé de 48000 kilos à 1200 kilos (1813)
de l'huile                      de 12000    id. à 120
du vin                           de 61000 litres à 53

Russie. Depuis que les cuirs de Russie sont