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Page:Bois - Le Satanisme et la magie.djvu/77

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LA SORCIÈRE

les grands prés solitaires au crépuscule, ruminant sa jalousie, détestant le compagnon trop avare, grinçant des dents contre la paysanne sa belle-sœur, plus jeune qu’elle et si éclatante sous son fichu.

Maintenant que l’atmosplière est devenue moins propice au miracle, ce n’est plus le diable qu’elle rencontre, mais le sorcier. À qui se fier puisque son homme l’abandonne ? — Tout homme trahit lorsqu’il tient ce qu’il désire, et cette peau à sa volonté ne lui arrache plus la promesse de quelque don. Acquérir un mâle nouveau, différent ? c’est marcher vers semblable et sure désillusion… Et la hante la confuse idée de l’Autre, de celui dont le nom mystérieux est chu