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Page:Bonafon - Les Confidences d une jolie femme.djvu/115

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LES
CONFIDENCES
D’UNE
JOLIE FEMME.

SECONDE PARTIE.


Rendue à moi-même, par l’éloignement de Murville, je ne vis plus qu’un étang chargé d’épaiſſes vapeurs. Ma tête étoit brouillée. Mon mariage me paroiſſoit un ſonge. Je n’oſois interroger mon cœur, dans la crainte d’y découvrir des ſentiments qu’il m’auroit fallu déſavouer.

Le je ne ſais quoi que m’inſpiroit Murville, avoit beſoin d’être entretenu par le