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Page:Bonafon - Les Confidences d une jolie femme vol2.djvu/94

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LES
CONFIDENCES
D’UNE
JOLIE FEMME.

QUATRIEME PARTIE.


Maîtreſſe de moi-même avant vingt-deux ans ; de grandes richeſſes, une figure brillante, un amant qui juſtifioit, par mille qualités, la tendreſſe que j’avois pour lui ; quelle chaîne de félicités ne devois-je pas me promettre ! Mais ce n’eſt pas aſſez de la matiere du bonheur, il faut ſavoir en faire uſage… C’eſt un talent précieux, qu’aſſurément je ne poſſédois pas. Surpris, & bleſſé de mon