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I
LETTRES SUR LA CORSE[1]
LETTRE PREMIÈRE
Monsieur[2],
Ami des hommes libres, vous vous intéressez au sort de la Corse, que vous aimez ; le caractère de ses habitants l’appelait à la liberté ; la centralité de sa position, le nombre de ses ports et la fertilité du sol l’appelaient à un grand commerce. — Pourquoi donc le peuple corse n’a-t-il jamais été ni libre ni commerçant ? — C’est qu’une fatalité inexplicable a toujours armé ses voisins contre lui. Il a été la proie