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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/302

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prouvé, et puisque vous n’espérez de salut que dans le concours d’une puissance du continent, seuls vous ne pouvez donc rien contre la France, et la France ne souffrira pas que seuls vous ayez des vaisseaux sur les mers : les mers sont le domaine de tous les peuples.


V

Note rectificative[1].

Extrait du Moniteur du 15 décembre  1808.

Plusieurs de nos journaux ont imprimé que S. M. l’impératrice, dans sa réponse à la députation du corps législatif, avait dit qu’elle était bien aise de voir que le premier sentiment de l’empereur avait été pour le corps législatif qui représente la nation[2].

S. M. l’impératrice n’a point dit cela ; elle connaît trop bien nos constitutions ; elle sait trop bien que le premier représentant de la nation, c’est l’empepereur ; car tout pouvoir vient de Dieu et de la nation.

  1. Reproduite par A. Pujol (1843.)
  2. L’impératrice Joséphine s’était, en effet, servie de cette expression.