mité de Salut public ; je t’apprendrai leurs noms[1].
La paix est faite avec l’Espagne, Naples et Parme. Quarante mille hommes sont en marche de l’armée des Pyrénées pour se rendre à Nice. L’on adopte mes plans offensifs[2]. L’on est généralement très satisfait de la nouvelle Constitution, qui promet bonheur, tranquillité et long avenir à la France. Nul doute que peu à peu tout se rétablisse. Il faut à ce pays-ci bien peu d’années pour cela.
Ton ami James est à Paris. Que fais-tu à Gênes ? Qu’y dit-on ? Comment s’amuse-t-on ? Je crois qu’il y a une grande différence avec ce pays-ci, le centre des sciences, des plaisirs, des arts et de la liberté civile… Je voudrais faire venir Jérôme à Paris. Il n’en coûterait que douze cents francs par an[3].
XIX
AU MÊME
L’on est ici assez bien et fort porté à la gaieté ;
- ↑ Les quatre sortants étaient Treilhard, Cambacérès, Aubry et Tallien. Ils furent remplacés par Letourneur (de la Manche), Merlin de Douai, Rewbell et Sieyès. Aubry était l’ennemi personnel du général Bonaparte.
- ↑ Le jeune général avait remis au Comité un mémoire sur la prochaine campagne de l’armée des Alpes.
- ↑ Jérôme Bonaparte était alors âgé de onze ans.