XXXVI
Je suis à Louisbourg. Je pars cette nuit. Il n’y a encore rien de nouveau. Ma réunion avec les Bavarois est faite. Je me porte bien. J’espère avoir, dans peu de jours, quelque chose d’intéressant à te mander. Porte-toi bien, et crois à tous mes sentiments. Il y a ici une très belle cour, une nouvelle mariée fort belle et en tout des gens fort aimables ; même notre électrice, qui paraît fort bonne, quoique fille du roi d’Angleterre.
XXXVII
Je pars à l’instant pour continuer ma marche. Tu seras, mon amie, cinq ou six jours sans avoir de mes nouvelles ; ne t’inquiète pas, cela tient aux opérations qui vont avoir lieu. Tout va bien, et comme je le pouvais espérer. J’ai assisté ici à une noce du fils de l’électeur de Wurtemberg avec une nièce du roi de Prusse. Je désire donner une cor-