plusieurs jours ; cependant j’aurais été fort aise d’être instruit du bon effet des eaux et de la manière dont tu passes ton temps. Je suis depuis huit jours à Ostende. Je serai après-demain à Boulogne pour une fête assez brillante. Instruis-moi, par le courrier, de ce que tu comptes faire, et de l’époque où tu dois terminer tes bains. Je suis très satisfait de l’armée et des flottilles. Eugène est toujours à Blois. Je n’entends pas plus parler d’Hortense que si elle était au Congo. Je lui écris pour la gronder. Mille choses aimables pour tous.
XXXV
Je suis encore ici en bonne santé. Je pars pour Stuttgard, où je serai ce soir. Les grandes manœuvres commencent. L’armée de Wurtemberg et de Bade se réunit à la mienne. Je suis en bonne position et je t’aime[1].
- ↑ Napoléon avait pris, la veille même, 1er octobre, le commandement de la Grande Armée pour accomplir l’admirable campagne de 1805.