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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/410

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resterai aujourd’hui. Je continue à être satisfait des affaires. Ma santé est bonne ; le temps très beau. Je trouve Sans-Souci très agréable Adieu, mon amie. Bien des choses à Hortense et à M. Napoléon.


LXI

Berlin, le 1er novembre 1806[1].

Talleyrand arrive, et me dit, mon amie, que tu ne fais que pleurer. Que veux-tu donc ? Tu as ta fille, tes petits-enfants et de bonnes nouvelles ; voilà bien des moyens d’être contente et heureuse. Le temps est ici superbe ; il n’a pas encore tombé de toute la campagne une seule goutte d’eau. Je me porte fort bien, et tout va au mieux. Adieu, mon amie, j’ai reçu une lettre de M. Napoléon ; je ne crois pas qu’elle soit de lui, mais d’Hortense. Mille choses à tout le monde.


LXII

Berlin, le 6 novembre 1806, neuf heures du soir.

J’ai reçu la lettre où tu me parais fâchée du mal

  1. L’empereur avait fait son entrée solennelle à Berlin quatre jours avant, le 27 octobre.