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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/413

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LXV

Custrin, 26 novembre 1806.

Je suis à Custrin pour faire quelques reconnaissances, je verrai dans deux jours si tu dois venir. Tu peux te tenir prête. Je serai fort aise que la reine de Hollande soit du voyage. Il faut que la grande-duchesse de Bade en écrive à son mari. Il est deux heures du matin ; je viens de me lever ; c’est l’usage de la guerre. Mille choses aimables à toi et à tout le monde.


LXVI

Meseritz, le 27 novembre 1806.

Je vais faire un tour en Pologne ; c’est ici la première ville. Je serai ce soir à Posen, après quoi je t’appellerai à Berlin, afin que tu y arrives le même jour que moi[1]. Ma santé est bonne, le temps un peu mauvais ; il pleut depuis trois jours. Mes affaires vont bien. Les Russes fuient.

  1. Ce voyage à Berlin ne s’accomplit jamais, par suite des dispositions toutes particulières dans lesquelles se trouvait l’empereur.