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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/426

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inquiète. J’ai battu l’ennemi dans une mémorable journée, mais qui m’a coûté bien des braves. Le mauvais temps qu’il fait me porte à prendre mes cantonnements. Ne te désole pas, je te prie ; tout cela finira bientôt, et le bonheur de te voir me fera promptement oublier mes fatigues. Du reste, je n’ai jamais été si bien portant. Le petit Tascher, du 4e de ligne, s’est bien comporté ; il a eu une rude épreuve. Je l’ai appelé près de moi, je l’ai fait officier d’ordonnance ; ainsi, voilà ses peines finies. Ce jeune homme m’intéresse. Adieu, mon amie, mille baisers.


LXXXVII

Landsberg, le 18 février 1807.

Je t’écris deux mots. Je me porte bien. Je suis en mouvement pour mettre mon armée en quartier d’hiver. Il pleut et dégèle comme au mois d’avril. Nous n’avons pas encore eu une journée froide. Adieu, mon amie, tout à toi.


LXXXVIII

Liebstadt, 20 février 1807.

Je t’écris deux mots, mon amie, pour que tu ne sois