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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/431

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thermomètre est de quatre à cinq degrés. Adieu, mon amie. Tout à toi.


XCV

Finkestein, le 14 mai 1807.

Je conçois tout le chagrin que doit te causer la mort de ce pauvre Napoléon[1]. Tu peux comprendre la peine que j’éprouve. Je voudrais être près de toi, pour que tu fusses modérée et sage dans ta douleur. Tu as eu le bonheur de ne jamais perdre d’enfants ; mais c’est une des conditions et des peines attachées à notre misère humaine. Que j’apprenne que tu as été raisonnable, et que tu te portes bien ! Voudrais-tu accroître ma peine ? Adieu, mon amie.


XCVI

Finkestein, 24 mai 1807.

Hortense n’est pas raisonnable, et ne mérite pas qu’on l’aime, puisqu’elle n’aimait que ses enfants. Tâche de la calmer, et ne me fais point de peine. À

  1. Le petit Napoléon était, comme on l’a vu plus haut, le fils aîné de la reine Hortense.