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Page:Bonaparte - Œuvres littéraires, tome 1, 1888.djvu/440

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cembre, que je ferai ici, je serai sur mon retour et fort aise de te voir. Adieu, mon amie.


CIX

Udine, le 11 décembre 1807.

J’ai reçu, mon amie, ta lettre du 3 décembre, où je vois que tu as été fort contente du Jardin des Plantes. Me voilà au terme le plus éloigné de mon voyage ; il est possible que je sois bientôt à Paris, où je serai fort aise de te revoir. Le temps n’a pas encore été froid ici, mais très pluvieux. J’ai profité du dernier moment de la saison, car je suppose qu’à Noël l’hiver se fera enfin sentir. Adieu, mon amie. Tout à toi.


CX

Erfurt, le 29 septembre 1808.

Je suis un peu enrhumé. J’ai reçu ta lettre de Malmaison. Je suis fort satisfait ici de l’empereur[1] et de tout le monde. Il est une heure après minuit, et je suis fatigué. Adieu, mon amie, porte-toi bien.

  1. Le czar Alexandre. La fameuse entrevue d’Erfurt dura du 27 septembre au 14 octobre 1808.