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porcelaine ; on prendra tes ordres pour qu’il soit très beau.
CLV
Mardi, 9 janvier 1810. Midi.
Je serais venu te voir aujourd’hui, si je n’avais dû aller voir le roide Bavière[1], qui vient d’arriver à Paris. Je serai chez lui ce soir à huit heures, et de retour à dix. J’espère te voir demain, et te trouver gaie et d’aplomb. Adieu, mon amie.
CLVI
Le mercredi, 10 janvier 1810.
Mon amie, je ne vois pas d’inconvénient que tu reçoives le roi de Wurtemberg quand tu voudras. Le roi et la reine de Bavière doivent aller te voir après-demain. Je désire fort aller à la Malmaison ; mais il faut que tu sois forte et tranquille ; le page de ce matin dit qu’il t’a vue pleurer. Adieu, mon amie ; ne doute jamais de mes sentiments pour toi ; tu serais injuste et mauvaise.
- ↑ Maximilien-Joseph, né en 1756, ancien électeur, roi en 1806.