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Page:Bournon - Anna Rose-Tree.djvu/213

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XLme LETTRE.

Betsy Goodness,
à Miſtreſs Goodness ſa Mère ;
à Londres.

Vous pouvez à préſent, ma chère Maman, venir me chercher quand bon vous ſemblera, & le plutôt ſera le mieux. J’ai réuſſi ; vos déſirs ſont remplis ; en un mot, je poſſède la bienheureuſe Lettre de Mylord Clarck.[1] Mais, ma Bonne, il faut compoſer avec Mylady Ridge : cinq cents guinées ſont jolies ; cependant quand vous l’aurez lue, vous verrez qu’elle en vaut plus de mille ; il faut faire valoir les difficultés, les frais, &c… & quoique je n’ai pas eu grand’peine, il eſt bien néceſſaire de faire ſonner les embarras qu’une ſouſtraction de cette importance doit cauſer. Au reſte, vous n’aurez la Lettre qu’avec ma Perſonne ; car ſans cette petite ſupercherie, je crois que vous me laiſſeriez dans ce lieu déteſtable une éternité. Mon abſence ne vous ſemble pas déſagréable, à

  1. Cette Lettre a été perdue, mais on peut imaginer aiſément ce qu’elle doit contenir.