Aller au contenu

Page:Bournon - Anna Rose-Tree.djvu/363

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

particulier. Lady Wambrance me prend le bras, & nous ſortons. Le bruit du carroſſe de Mylord nous avertit qu’il venoit de partir ; nous rejoignons ma Grand-maman, elle avoit l’air extrêmement gaie, choſe qui ne lui étoit pas arrivée depuis huit mois. J’étois curieuſe d’apprendre le ſujet de la viſite de Mylord, & cependant je n’oſois faire aucune queſtion à Mylady Green. Deux jours après on lui apporta une Lettre de Pretty-Lilly. En la liſant, elle s’écria ! — Ce pauvre Andrew ! — Que lui eſt-il donc arrivé ? dis-je, avec précipitation. — Il a été à la mort… mais il va beaucoup mieux. — Sans ce mais, je crois, ma chère, que je me ſerois trouvée mal ; Mylady continua de lire. — Mylord Stanhope nous prie à dîner pour jeudi. Et s’adreſſant à ma Compagne : — J’eſpère, Mylady, que vous voudrez bien lui faire l’honneur d’y venir. — S’il n’avoit pas parlé de moi, dit la Dame charmante, je me ſerois priée ; je ne quitte point comme cela mes Amies. Ma Grand-maman l’a embraſſée, & a été faire réponſe à la Lettre. Que le temps juſqu’au jeudi me parut long ! il s’eſt enfin écoulé. Nous arrivons à Pretty-Lilly ; Miſ-