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Page:Bournon - Anna Rose-Tree.djvu/392

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je me ſuis hâté de le raſſurer. — Croyez, lui ai-je dit, que votre amitié, que je mérite, me dédommagera de la haine que vous aviez conçue pour moi injuſtement. Comme notre converſation avoit été longue, & que je voulois le mettre à portée de rendre promptement le calme à la divine Émilie, je me ſuis retiré. En me reconduiſant, il m’a juré un véritable attachement pour toute ſa vie. En rentrant chez moi, j’ai voulu voir ma Femme, elle avoit défendu qu’on entrat chez elle de la journée ; comme elle ne m’a point excepté, je n’ai pas inſiſté. Si ma démarche contribue à rendre Mylady Clemency heureuſe, je n’aurai qu’à m’applaudir de l’avoir faite. Adieu, mon cher William ; je ſuis un peu fatigué, peut-être que le repos reſtaurera mon pauvre cœur qui eſt déchiré. Je n’en ſuis pas moins ton ſerviteur & Ami,

Charles Clarck.

De Paris, ce … 17