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Page:Bournon - Anna Rose-Tree.djvu/96

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BILLET

d’Émilie Ridge,
à Anna Rose-Tree.


Je n’ai que le temps, ma chère, de vous mander que j’ai reçu vos deux Lettres, ainſi n’en concevez aucune inquiétude. Ma mère vient d’arriver, elle m’attend. J’ignore ce qu’elle veut faire de moi ; ſi-tôt que je le pourrai, je vous donnerai de mes nouvelles. Je n’enviſage rien que de ſiniſtre pour Émilie.





XVIIIme LETTRE.

Charles Clarck,
à William Fisher.


Prends part à mes chagrins, mon cher William, je ſuis le plus malheureux des Hommes. Elle a diſparu, Émilie m’eſt ravie ; ſa Mère, quelle marâtre abominable ! eſt venue la chercher lorſque j’étois forcé de donner mes ſoins à ma reſpectable Couſine. L’après-dîner de ce jour fatal, je vais à la