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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/148

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nombre de points du folio non plus que celui de son blanc qui n’existent pas dans ce travail.

d) Il est indispensable que cette réglette soit conservée avec soin. Lorsque le travail subit une interruption ou se compose d’un certain nombre de volumes, pour la retrouver plus aisément, le metteur y inscrit à l’encre le titre du labeur, le nom de l’auteur, ou telle autre désignation conventionnelle.


VI

MISE EN PLACARDS


Pour commencer sa mise en pages ou sa mise en placards, le metteur réunit lui-même ou se fait préparer, à proximité de son rang, sur un marbre, ou sous son rang même, et dans l’ordre donné par les copies, les compositions corrigées dont il aura besoin.

Autant que possible, les différentes fractions de ces compositions sont disposées dans l’ordre où le metteur aura à les employer, afin de lui éviter toute finisse manœuvre.

a) L’usage s’est établi, dans toutes les imprimeries, de fournir en placards, lorsque l’auteur le désire, les premières épreuves d’un livre.

On appelle placards la réunion en paquets, ou en colonnes de longueurs égales, des diverses compositions d’un même travail : les placards sont en paquets, si les épreuves sont faites la composition seulement ficelée et placée sur porte-page ; ils sont, au contraire, en colonnes, si la composition est imposée.

La mise en placards est, en quelque sorte, la préparation de la mise en pages ; ces deux opérations exigent donc, à quelque chose près, le même travail et le même soin.

Les placards ne comportent ni signatures, ni titres courants, ni folios ; toutefois, le titre abrégé du volume, ou le nom de l’auteur, ou une autre indication conventionnelle, figurent en tête de la première page de chaque série ; ils sont accompagnés d’un chiffre donnant, le numéro d’ordre du placard :

xxxxxxxxxxxxxxxx Jurispr. commentée,xx Pl. 1
Dict. encyclop., Pl. 1
Gramm. franc., Pl. 2