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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/190

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8. La coupure des additions, c’est-à-dire le report d’une fraction du texte des additions d’une page à une autre page, ne se fait qu’en cas de force majeure : s’il est impossible de gagner en remontant, ou si le texte courant du volume est à pleine page ; la coupure laissera au moins 3 lignes de texte à chaque page.

9. Th. Lefevre conseille de surmonter d’un filet le millésime placé en tête de page à l’instar d’une addition, « afin de le distinguer des autres additions et de le rendre plus saillant ».

10. Un blanc minimum d’au moins 3 points et maximum de 9 points au plus sépare verticalement le texte proprement dit et les additions, suivant le format du volume, l’interlignage et le caractère employé. Ce blanc sera d’une seule pièce, afin d’éviter les chevauchements.

11. Lors de la mise en pages, la justification en hauteur des manchettes sera parfaite, sous peine, à l’imposition ou au tirage, d’occasionner les pires déboires. Les interlignes ou les garnitures faussées seront éliminées avec soin.

12. La longueur de l’interligne ou du lingot de pied sera égale à celle de la justification régulière du volume plus celle des manchettes.

L’interligne de tête sera de même longueur que l’interligne de pied.

13. Les additions ou manchettes se composent en un caractère de corps inférieur d’au moins 1 point à celui des notes et se disposent soit en alinéa, soit en sommaire, soit en style lapidaire[1].


traductions[2]


1. Dans une traduction ayant le texte à traduire en regard, les alinéas correspondants du texte et de la traduction commencent toujours sur le même alignement.

2. Si l’un des alinéas de la traduction est plus court de une ou deux lignes que l’alinéa correspondant du texte traduit, ou réciproquement, la différence est remplacée par des lignes de blanc.

  1. Voir plus loin le chapitre Sommaires.
  2. Voir plus loin, sur ce même sujet, le chapitre Traductions.