Aller au contenu

Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/197

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

aussi les blancs encadrant la gravure en tête et en pied varient parfois légèrement dans un même ouvrage.

28. Les interlignes couchées en hauteur, sur le côté de la figure qu’elles séparent du texte de l’habillage, sont également, et pour la même raison que ci-dessus, tenues plus faibles que la justification.

29. Dans les blancs de tête ou de pied des gravures habillées, il faut tenir compte, le cas échéant, des lignes creuses qui terminent un alinéa ; ces lignes seront évitées autant que possible, si elles enjambent seulement une partie de la figure, car cette disposition produit un blanc exagéré à une extrémité de l’habillage.

30. Les blancs de côté des gravures habillées doivent être parfaitement réguliers dans tout le cours d’un volume.

Suivant la justification, le format du volume et aussi le caractère, ces blancs vont de 6 à 9 points et même 1 cicéro ; en tête, une différence de 3 points en moins sur le blanc de pied doit, en moyenne, exister.

31. La partie haute de la figure s’alignera autant que possible avec la deuxième ligne de l’habillage, la première ligne se rencontrant avec le blanc placé en tête de la gravure.

32. La partie de la figure habillée se trouvant du côté de la marge doit s’aligner rigoureusement du côté extérieur avec le texte. Si la gravure comporte un biseau, le metteur en pages établira un parangonnage de la valeur de ce biseau.

33. L’interligne accompagnant la ligne de texte précédant ou suivant l’habillage régnera sur toute la justification du volume et servira de soutien à l’habillage lui-même.

34. Le metteur en pages s’assurera que le montage des gravures est correctement exécuté, et que le bois — ou le plomb — support est parfaitement d’équerre ; il remédiera aux défauts constatés sur ces divers points, pour qu’à l’impression le texte présente une rectitude convenable.