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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/202

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avantage à remplacer ceux-ci par des vignettes espacées l’une de l’autre, ou même par une simple vignette toujours appropriée au style de l’ouvrage.

24. Les pages peuvent être encadrées d’un filet simple, d’un filet double maigre ou d’autre façon, séparés du texte par un blanc de 1 cicéro ou de 18 points selon la force de corps du caractère et le format de l’ouvrage.

25. Les pages blanches ne sont pas encadrées ; mais une page ayant en son milieu un cul-de-lampe ou une vignette quelconque devra être encadrée.

26. De manière générale, les auteurs recommandent d’éviter les coupures de pages à une ligne comportant une division en fin de justification : l’espacement de la ligne sera modifié pour éviter la division, ou la mise en pages sera remaniée en gagnant ou en chassant.

27. Dans ces ouvrages, les grandes gravures, tenant presque page entière, sont fréquemment placées en belle page sans folio ni texte, le verso blanc ; les autres gravures sont habillées le moins souvent possible ; seules les petites figures sont encadrées de texte. Dans ces cas, plus que partout ailleurs, l’habillage doit être fort régulier.

28. Les notes sont séparées du texte par un fort blanc ou par un filet régnant sur toute la justification.

29. Il est d’usage de tirer en deux couleurs la ligne principale du titre, ainsi que la ligne essentielle de la firme de l’éditeur et parfois le nom de l’auteur.

Souvent, à moins qu’elle ne suive immédiatement les indications ci-dessus, on imprime également en couleur le texte d’une mention à laquelle on attache une importance particulière, telle : Ouvrage couronné par l’Académie française, Ouvrage honoré d’une subvention du Ministère, Deuxième édition, etc.