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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/330

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dans le langage d’un interlocuteur, une phrase incomplète dans la narration, les points de suspension se collent au mot, à la lettre ou au signe qui précèdent :

Avant la fin du jour… on verra qui de nous…
xxxx Doit…; mais sortons, Nabal.

xxxx Que ne puis-je…! — Se peut-il que…?

D’après Daupeley-Gouverneur, à qui ces exemples sont empruntés, le point-virgule, le deux-points, le point exclamatif et le point d’interrogation se placent après les points de suspension lorsqu’un ou plusieurs mots sont supprimés dans la phrase, suivant l’exemple précédent : au contraire, ils se placent avant, si le membre de phrase est complet :

Avez-vous dépouillé cette haine si vive ?…

22. Les points de suspension formant une ligne entière et indiquant la suppression d’une longue partie du texte s’espacent 1 cadratin ; si la ligne de texte qui précède comporte également, en fin de justification, des points de suspension, ceux-ci sont, de même, espacés 1 cadratin.

L’œil du capitaine ne s’était point trompé sur le degré du danger. Le songe du pilote devait, hélas ! se réaliser..... .........................

23. Dans les tables des matières, les alignements, les tableaux, les gros points (c’est-à-dire les points fondus sur demi-cadratin du corps), employés comme points de conduite, se collent sans espace : au contraire, les points ordinaires sont séparés par 1/2 cadratin de blanc : L’alignement des points, obligatoire, s’obtient en plaçant l’espace dite justifiante entre le dernier mot et le premier point de conduite.

24. Les points employés dans les nombres pour séparer les tranches