texte composé se place, au milieu de la justification, en vedette ou ligne perdue :
5. Le blanc réservé à chaque extrémité de la ligne dégage très nettement le sommaire du texte qui le précède ainsi que de celui qui le suit ; en outre, l’aspect produit est plus satisfaisant.
Mais il ne faut voir, en réalité, dans ce sommaire, qu’une sorte de sous-titre, auquel on doit, au point de vue de la composition, appliquer toutes les règles ordinaires.
Suivant les usages, aucune ponctuation finale en dehors du point d’interrogation, du point d’exclamation ou des points de suspension, ne doit figurer à la fin de ce sommaire.
6. Lorsque la longueur du texte ne permet pas, avec un espacement convenable, d’avoir au début et à la fin de la justification, un « léger blanc », il vaut mieux répartir la composition sur deux lignes.
D’une, manière générale, on recommande une première ligne plus longue de composition que la seconde :
par une somnambule
mais le rejet d’une fraction de texte de l’une à l’autre ligne est subordonné à une coupure rationnelle du sens du sommaire.
Ainsi, en aucun cas, on ne saurait tolérer les coupures suivantes, ou une autre analogue :
une somnambule
système métrique
7. Pour obtenir une coupure convenable, la deuxième ligne peut être plus longue, que la première :
et sans volonté du magnétiseur
et la responsabilité des chemins de fer
Toutefois, nombre de manuels se refusent à accepter cette disposition, pourtant d’usage assez fréquent : elle n’est, dès lors signalée qu’à titre exceptionnel.