à l’encontre de quelques écrivains qui imposent l’orthographe discutable :
alors qu’ils acceptent sans discussion :
Le mot océan, employé au singulier, sans qualificatif ni déterminatif, et désignant de manière générale l’étendue des mers, se compose avec une lettre initiale grande capitale :
Le navigateur perdu sur l’Océan met toute sa confiance en Dieu.
Au pluriel, ce même mot s’écrit avec une lettre initiale bas de casse :
L’immensité des océans ne peut se comparer qu’à…
L’emploi de la capitale et, le cas échéant, du trait d’union peut aussi être préconisé pour distinguer la région politique, ainsi que la différence d’altitude, par analogie avec la différence de latitude :
J’ai voyagé pendant quatorze mois à travers l’Orient ;
et aussi dans les circonstances suivantes :
mais le bas de casse doit seul être utilisé lorsqu’il s’agit des points cardinaux, exprimés en entier :
Le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest.
Une habitation exposée au nord est généralement froide et humide.
Les points cardinaux écrits en abrégé sont représentés par la capitale initiale du mot :
26. Lorsque, malgré l’usage, on introduit une division dans un nom propre commençant par anti ou pseudo, les deux capitales sont de rigueur[2] :
Anti-Liban, | Anti-Lucrèce, | Pseudo-Philippe. |
Anti-Taurus, | Pseudo-Epiphahe, |
- ↑ Ici l’abréviation est utilisée simplement pour montrer l’application de la règle.
- ↑ D’après Tassis.
parce qu’il est impossible, par exemple, d’écrire : université Libre. » — Ceci est affaire de convention et d’appréciation personnelle, puisque M. J. Dumont écrit bien : océan Atlantique, qui ne nous semble pas plus bizarre que : université Libre. Il est certain, par contre, que l’expression l’Atlantique, même sans le mot océan, est rationnelle pour désigner une étendue déterminée des mers, alors que le mot Libre isolé du terme université n’est plus qu’un adjectif qualificatif sans valeur particulière.